IDEES : METHODE

Pour cela nous mettrons en place un plan pluriannuel d’investissements accompagné d’un outil de
prévision de la dépense future.
Notre équipe « Libres à Deuil », est perplexe devant une telle innovation. Le PPI existe dans les
collectivités territoriales depuis plus de 20 ans.

Alors, depuis 2014, pourquoi cette municipalité ne la pas mise en place, manque de connaissance, d’incompétence ? De plus, le PPI est une obligation et doit être mis à la disposition des autorités.
En conclusion, ressortir un outil de gestion vieux de plusieurs décennies et le présenter comme une
idée nouvelle laisse notre équipe et nous l’espérons nos concitoyens circonspects.

Dans le détail de cette chronique !

Sur le bilan :

Les dépenses de fonctionnement ont bien été réduites d’environ 6% mais avec une suppression de
service, celui des assistantes maternelles et de la Délégation de Service Public de la patinoire et
surtout des NAP .

Cependant, le contentieux lié aux assistantes maternelles n’est pas réglé et les conséquences en
sont-elles chiffrées et provisionnées ? Cela n’a pas été provisionné au budget 2020…
D’autant plus, que cette « économie » sera en partie réduite lorsqu’il faudra participer au
fonctionnement de la future crèche (20 berceaux à environ 10 000 €).

Quid également des indemnités que sont en droit de réclamer la société Equalia pour la rupture de la
DSP de la patinoire.

Augmentation des ressources :

– Des loyers et des charges : cependant cette augmentation a fait fuir beaucoup de locataires
Les loyers étant ceux du privé, ces locations n’ont pas trouvé preneurs étant situés dans les
écoles et ces locations vides ont été remis dans le parc logement social d’urgence.
Donc ce sont, en fait, les impôts qui entretiennent ces logements et non pas, les recettes
tirées des loyers. Opération complètement  inutile .

– Par contre, la chronique n’en parle pas, augmentation des prestations familiales de 6,1 %
entre 2016 et 2019. Les Deuillois, dans un même temps, ont subi 2 augmentations d’impôts
de 5 %… (Promesse N°1 de la liste « Des Engagements Des Actes » menée par Mme Scolan :
Réduire la pression fiscale des ménages Deuillois et la dette de la commune.)

Vente du patrimoine :

Cela est exact, mais avec des inscriptions au budget sans respect de la sincérité de ce dernier exigé
par les règles de la comptabilité publique.

Assainissement de la dette :

Tout à fait exact, mais l’encourt de la dette reste important et la municipalité actuelle a fait une
présentation plus que nébuleuse de son impact.

Reconstitution de la trésorerie et d’un autofinancement :

Petit rappel des règles de la comptabilité publique : l’autofinancement est budgétaire et concourt à
financer la dette et les équipements.

La trésorerie est constituée par les valeurs détenues chez le comptable public et permet de payer les
dépenses de la collectivité. Pour reconstituer de la trésorerie, il faut réaliser les recettes inscrites au
budget et de façon sincère. Ce qui n’est pas le cas car les impayés ne sont comptabilisés nul part ni
provisionnés…

Changement de l’outil comptable :

Ce n’est pas un choix mais une obligation. Quel intérêt à signaler cela dans ce bilan. Dans ce cas, ce
n’est pas l’outil qui fait le bon gestionnaire.

Les nouveaux engagements :

L’excuse de la baisse des dotations présentées de façon récurrente depuis 6 ans et étant soi-disant
une énorme surprise en 2014 ne tient pas. Cette baisse avait commencé avant 2014 !

Maîtrise des dépenses de personnel :

Est-ce que de nouvelles suppressions de postes sont à prévoir ? Car une augmentation de la masse
salariale maintenue à 1% est illusoire.

Attentifs vis-à-vis des fournisseurs  :

Il s’agit évidemment d’une règle de bonne gestion à laquelle notre équipe ne peut qu’adhérer mais
nous osons espérer que comme le PPI ce n’est pas une découverte de la municipalité Scolan encore
en place.

Maintenir notre capacité dans une limite de 500k€ :

De quelle capacité s’agit-il ? Encore une affirmation difficile à comprendre..

Disposer d’une réserve de trésorerie pour amortir le risque de désengagement de l’état :

Quand une collectivité prévoit un risque « budgétaire » elle provisionne dans son budget ce risque,
cela s’appelle d’ailleurs provision pour risque et cela concourt non seulement à la sincérité de sa
gestion mais également à sa transparence. Et dans ce cas, il convient de faire des projections
chiffrées et dans tenir compte dans le budget.

S’appuyer sur l’agglomération :

Nous semble un préalable sinon nous ne comprendrions pas à quoi cette dernière pourrait servir puisque ces collectivités ont été créées pour mutualiser les moyens et
réduire les coûts.

Mise en place d’un contrôle interne !

Poursuivre le désendettement :

Il s’agit d’une action nécessaire mais avec transparence.

Intégrer le volet subventions dans la démarche d’investissement  :

Est-ce qu’il s’agit encore d’une découverte ? Si cela n’a jamais été fait, nous sommes encore surpris. Il nous semble que tout projet doit en regard de la dépense prévue comporter en recettes les subventions demandées, la part d’autofinancement et celle de l’emprunt.

Et en annexe, le coût du fonctionnement engendré par l’équipement.
Quant aux gains de productivité qui découlent des Nouvelles Technologies et de la recherche de
mutualisations, nous osons espérer que l’aviez découvert avant ces élections.
Mme Scolan, voulez-vous faire croire aux deuillois que vous inventez de nouvelles méthodes de
gestion que personne n’a jamais testées ou les découvrez-vous seulement aujourd’hui ?

Nous tenons à vous rappeler que la composante écologique est une obligation en particulier en ce
qui concerne la commande publique, quant aux gains qu’elle pourrait apporter, votre engagement
nous parait démagogique et une mesure de séduction vis-à-vis de l’électorat écologique.

En conclusion et après analyse de vos propositions concernant la gestion financière de la ville, non
seulement votre bilan est quelque peu présomptueux et vos propositions, une reprise de ce qui
existe déjà dans toutes les collectivités et que vous présentez comme des innovations.